Fracture fémur personne âgée : cause, conséquence, solution

La fracture du col du fémur chez la personne âgée

SOMMAIRE :

Pourquoi les personnes âgées se cassent le col du fémur ?

Quelles sont les conséquences d'une fracture du fémur chez les séniors ?

Comment se remettre d'une fracture du fémur ?

Environ 20 % des victimes, d’une fracture du col du fémur après 55 ans, décèdent dans l’année qui suit. Par ailleurs, 50 % d’entre elles gardent des séquelles à vie.

Pourquoi les personnes âgées se cassent le col du fémur ?

Le fémur, c’est l’os de la cuisse, qui forme avec le bassin, l’articulation de la hanche. Chez les personnes âgées, les fractures du fémur, appelées aussi fractures de la hanche, sont fréquentes et très douloureuses.

Il y a deux raisons principales responsables de la fracture du col du fémur d’une personne âgée :

Une chute

Une fracture spontanée de l’os du fémur

Selon l’Inserm (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale), chaque année, en France, 50 000 personnes sont victimes d’une fracture du fémur, dont 92% de seniors.

Quels sont les facteurs de risque provoquant la fracture du col du fémur chez les séniors ?

Le risque de fracture du col du fémur suite à une chute augmente avec l’âge, car les séniors sont plus sujets aux troubles de la vue, pertes d’équilibre ou encore aux malaises.

Mais on retrouve d’autres facteurs de risque de fracture du fémur chez la personne âgée, comme :

L’ostéoporose : fragilité osseuse qui augmente avec l’âge et touche d’avantage les femmes.

La sédentarité et le manque d’exercice physique : perte de la masse musculaire.

L’alimentation : une carence en vitamine D et un manque de calcium.

La prise de certains médicaments : perte d’équilibre et/ou vertiges, fragilisation des os.

L’âge et le sexe : les femmes de plus de 60 ans sont plus sujettes aux fractures du col du fémur.

Le tabac et l’alcool augmentent le risque de développer de l’ostéoporose et endommagent les os

Quelles sont les conséquences d'une fracture du fémur chez les séniors ?

Tout d’abord, les conséquences d’une fracture du fémur chez la personne âgée sont graves, telles que :

Le décès du patient

Une opération chirurgicale lourde et risquée

Une impotence totale (perte de la fonction du membre, ici la jambe)

Handicap

Difficulté à la marche (le sénior doit alors utiliser des outils pour marcher. Par exemple : béquilles, cannes, déambulateur ou rollator).

Peur de chuter à nouveau

Le syndrome de glissement : après l’accident traumatisant, la personne se laisse « aller » et n’a plus goût à la vie.

Ensuite, lors d’une fracture du col du fémur, la personne âgée ne peut plus se tenir debout ni marcher, car le fait de faire reposer le poids du corps sur la jambe est très douloureux.

La victime doit être prise en charge rapidement par les secours et une opération chirurgicale est quasiment inévitable, comme :

L’ostéosynthèse (vis, plaque)

Une prothèse de la hanche

Un risque de mortalité élevé

«Enfin, environ 20 % des victimes, d’une fracture du col du fémur après 55 ans, décèdent dans l’année qui suit. D’autre part, 50 % d’entre elles gardent des séquelles à vie, qui les obligent à aller vivre en EHPAD (Etablissement pour Personnes Agées Dépendantes), autrement dit, en maison de retraite.

D’après une étude de la DREES, en 2008-2009, près de 95 000 patients de plus de 54 ans, dont trois quarts de femmes, ont été hospitalisés pour une fracture du col du fémur. Une femme sur cinq et un homme sur trois sont morts dans l’année qui a suivi.

La mortalité à un an augmente avec :

L’âge : chez les hommes, elle est supérieure à 30 % à partir de 75 ans et atteint 64 % chez les plus âgés.

L’état de santé des patients au moment de leur fracture : les maladies chroniques déjà présentes chez la personne âgée avant la chute.

Une complication médicale suite à l’opération.

Chez les personnes qui n’ont pas été opérées.

Comment se remettre d'une fracture du fémur ?

Après une opération chirurgicale de la hanche, un programme de rééducation avec un kinésithérapeute est nécessaire pour retrouver sa mobilité et prévenir la perte d’autonomie.

La consolidation intégrale de l’os et la rééducation du patient sont ensuite assez longues. Il faut plusieurs mois à la personne âgée pour réapprendre à marcher.

Par ailleurs, au retour d’hospitalisation du sénior, il sera nécessaire de mettre en place des aides, comme :

L’ARDH (Aide au Retour à Domicile après Hospitalisation)

La demande d’ARDH est à effectuer avant la sortie de l’hôpital, renseignez-vous auprès du cadre infirmier ou de l’assistante sociale de l’établissement de santé. Cette aide, versée par la Caisse des Retraites (CARSAT), permet d’avoir des équipements, une aide à domicile, des soins à domicile, …

Cette aide ne peut pas vous être attribuée si vous bénéficiez déjà de l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA) ou de la Prestation de compensation du handicap (PCH).

Les aides de l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie)

Des aides techniques, humaines et financières pour l’adaptation de votre logement pour prévenir les chutes.

La Téléassistance avec détecteur de chute

Sécurisez vos proches âgés grâce à un simple bracelet avec détecteur automatique de chute. Si la personne tombe d’une hauteur minimale de 60 centimètres, aucune action n’est nécessaire de sa part. L’alarme « SOS » est automatiquement envoyée à la plateforme d'écoute 24h/24 et 7j/7 pour prévenir les secours.

Pour conclure, voici quelques conseils supplémentaires pour prévenir la fracture du fémur de la personne âgée :

Pratiquer une activité physique régulière adaptée aux séniors pour conserver sa masse musculaire

Est seule

Avoir une alimentation équilibrée, riche en calcium pour les os

Essayer de prévenir l’ostéoporose avec des cures de calcium et de vitamine D

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